"Quand mes sabots retombent sur ce sol de granit (la Bretagne), j'entends le son sourd, mat et puissant que je cherche en peinture." (Paul Gauguin)

Energy observer

Energy Observer, le premier navire hydrogène autour du  monde, fonctionne uniquement grâce aux énergies renouvelables. « C'est un bateau électrique, qui transforme l'eau de mer en hydrogène, qui devient un vecteur d'énergie quand on n'a pas assez de soleil, pas assez de vent », a déclaré Victorien Erussard, un des leaders de l’expédition avec l'homme d'images et chef d'expédition Jérôme Delafosse.

Concrètement, les molécules d'eau de mer vont être récupérées puis dessalées. L'hydrogène sera ensuite extrait grâce à un électrolyseur (présent à bord), puis stocké. Quand cela sera nécessaire, l'équipage pourra donc transformer l'hydrogène en électricité, grâce à une pile à combustible (présente elle-aussi sur le bateau) et donc alimenter le moteur. 

« Là, vous avez un exemple absolument merveilleux d'un bateau qui est autonome. Et si ce bateau peut être autonome, à terme une ville, un immeuble, un quartier, un pays pourraient être autonomes, et l'autonomie énergétique, c'est aussi une autonomie politique », a développé Nicolas Hulot, président de la Fondation pour la Nature et l'Homme.

La mise à l'eau de ce catamaran a été effectuée le 14 avril 2017, à Saint-Malo, avant d'entamer un tour du monde en 101 escales réparties sur six ans.

La palette des moyens de production d'énergie embarqués est impressionnante : 130 m2 de panneaux photovoltaïques, 2 éoliennes à axe vertical, une aile de traction intelligente qui alimenteront deux moteurs électriques convertibles en hydrogénérateurs. 

 

Tous les oiseaux

Oser

Energy observer

Robert Surcouf

Robert Surcouf

François-René de Chateaubriand

François-René de Chateaubriand